LES ÉTUDIANTS RÉAGISSENT AUX DÉCLARATIONS DE HARRAOUBIA
La grève n’est pas un acte politique”
Les étudiants de l’université M’hamed-Bouguerra de
Boumerdès viennent de réagir aux déclarations du
ministre de l’Enseignement supérieur lors de la conférence
nationale portant passerelles et correspondances
entre le système classique et le LMD. Comme
il fallait s’y attendre “la sortie médiatique du ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique après
plusieurs semaines de silence” n’a pas été du goût de ces
étudiants qui avaient boycotté et chahuté la conférence
régionale du Centre qui s’est déroulée à
Boumerdès. Ils ont tenu “à apporter quelques remarques” à
travers un communiqué. La principale a trait aux
motifs de la contestation estudiantine. “Toutes les préoccupations
des étudiants sont d’ordre pédagogique, scientifique et
social”.
Loin de toute velléité politique, “nous déplorons les
doutes du ministre quant à l’intention des étudiants, en insinuant
qu’il y avait des arrière-pensées politiques derrière cette
agitation”. Et de préciser que les étudiants n’ont pas
besoin de déclencher une grève pour faire de la politique
car il existe mille et une façons de le faire en
dehors de l’université. Par contre, comment expliquer
que les organisations estudiantines qui sont soutenues
par des partis politiques sont reconnues par la
tutelle, pire, elles sont même invitées au dialogue.
“Alors qui est en train de faire de la politique au sein de l’université
?”, s’interrogent les rédacteurs du communiqué.
Ces derniers reviennent sur les propos de Rachid
Harraoubia par rapport au décret 10-315 abrogé et aux
“rumeurs” soulignant qu’“un mouvement de protestation
national n’est finalement dû qu’à des mauvaises interprétations
de ce décret ? Plus d’un mois de grève, de sit-in et de nuits passées
sous la pluie au ministère avec comme bonus bastonnade
des étudiants, sit-in à la Présidence… juste pour des mauvaises
interprétations...”. No comment. Enfin, le même communiqué
invite l’ensemble des étudiants à participer aux
assemblées générales afin de décider de la suite à donner
au mouvement de protestation. “Ils attirent surtout
l’attention des étudiants” à travers une note importante à
bien assimiler les résultats de la Conférence nationale
afin d’éviter toute “mauvaise interprétation
La grève n’est pas un acte politique”
Les étudiants de l’université M’hamed-Bouguerra de
Boumerdès viennent de réagir aux déclarations du
ministre de l’Enseignement supérieur lors de la conférence
nationale portant passerelles et correspondances
entre le système classique et le LMD. Comme
il fallait s’y attendre “la sortie médiatique du ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique après
plusieurs semaines de silence” n’a pas été du goût de ces
étudiants qui avaient boycotté et chahuté la conférence
régionale du Centre qui s’est déroulée à
Boumerdès. Ils ont tenu “à apporter quelques remarques” à
travers un communiqué. La principale a trait aux
motifs de la contestation estudiantine. “Toutes les préoccupations
des étudiants sont d’ordre pédagogique, scientifique et
social”.
Loin de toute velléité politique, “nous déplorons les
doutes du ministre quant à l’intention des étudiants, en insinuant
qu’il y avait des arrière-pensées politiques derrière cette
agitation”. Et de préciser que les étudiants n’ont pas
besoin de déclencher une grève pour faire de la politique
car il existe mille et une façons de le faire en
dehors de l’université. Par contre, comment expliquer
que les organisations estudiantines qui sont soutenues
par des partis politiques sont reconnues par la
tutelle, pire, elles sont même invitées au dialogue.
“Alors qui est en train de faire de la politique au sein de l’université
?”, s’interrogent les rédacteurs du communiqué.
Ces derniers reviennent sur les propos de Rachid
Harraoubia par rapport au décret 10-315 abrogé et aux
“rumeurs” soulignant qu’“un mouvement de protestation
national n’est finalement dû qu’à des mauvaises interprétations
de ce décret ? Plus d’un mois de grève, de sit-in et de nuits passées
sous la pluie au ministère avec comme bonus bastonnade
des étudiants, sit-in à la Présidence… juste pour des mauvaises
interprétations...”. No comment. Enfin, le même communiqué
invite l’ensemble des étudiants à participer aux
assemblées générales afin de décider de la suite à donner
au mouvement de protestation. “Ils attirent surtout
l’attention des étudiants” à travers une note importante à
bien assimiler les résultats de la Conférence nationale
afin d’éviter toute “mauvaise interprétation