journal jeune independant 30/03/2011
http://www.jeune-independant.net/pages/Archives.htm
SUITE AUX
DÉCLARATIONS DE
RACHID HARRAOUBIA
Les étudiants de
Boumerdès réagissent
LES PROPOS du ministre de
l’Enseignement supérieur, Rachid
Harraoubia, tenus lors de la Conférence
nationale des recteurs d’université,
commencent à faire des vagues au sein de
la communauté universitaire.
Les étudiants de l’université M’hamed-
Bouguerra de Boumerdès se disent
scandalisés par la sortie médiatique du
ministre. «Il aurait dû continuer à se
confiner dans son silence habituel plutôt
que de tenir des propos aussi douteux», a
déclaré un délégué. Les étudiants ont, à
travers un communiqué hier, noté que «la
tutelle n’est pas entièrement ouverte au
dialogue, refusant de débattre les vrais
problèmes qui affectent l’université». Ils
soulignent une autre fois que leurs
revendications sont d’ordres pédagogique,
scientifique et social. Ils ont, en outre,
déploré les doutes du ministre quant à
l’intention des étudiants. «Qualifier le
mouvement de protestation des étudiants
d’agitation derrière laquelle il y a des
arrières pensées politiques, c’est faire un
raccourci. Les étudiants n’ont pas besoin de
recourir à la grève pour faire de la
politique», relève-t-on sur le communiqué.
«On ne s’attendait pas du tout à cela. Il a
jeté de l’huile sur le feu», fait remarquer
Yahia, un étudiant à l’université de
Boumerdès. «Les organisations
satellitaires, qui sont les yeux et les oreilles
des partis politiques à l’université, sont
reconnues par la tutelle. Pis encore, ce sont
ces mêmes organisations que la tutelle
invite au dialogue», ajoute-t-on, tout en
s’interrogeant : «Qui fait de la politique au
sein de l’université ?.» Concernant les
propos du ministre qui a déclaré que «le
décret 10-315 abrogé récemment n’a lésé
aucune catégorie, et que son abrogation est
venue suite à sa mauvaise interprétation qui
s’est généralisée», les étudiants se disent
étonnés et se gardent de faire un
commentaire. «Plus d’un mois de grève, de
sit-in et des nuits passées devant le siège de
la tutelle, avec comme bonus la
bastonnade… juste suite à une mauvaise
interprétation ?», s’étonnent-ils.
Par ailleurs, les délégués invitent leurs
camarades à prendre part aux assemblées
générales qui se tiendront samedi prochain
pour décider de la suite à donner au
mouvement de protestation. Les étudiants
sont invités à assimiler les résultats de la
conférence nationale afin d’éviter «toute
mauvaise interprétation», notent les
délégués à la fin du communiqué.
http://www.jeune-independant.net/pages/Archives.htm
SUITE AUX
DÉCLARATIONS DE
RACHID HARRAOUBIA
Les étudiants de
Boumerdès réagissent
LES PROPOS du ministre de
l’Enseignement supérieur, Rachid
Harraoubia, tenus lors de la Conférence
nationale des recteurs d’université,
commencent à faire des vagues au sein de
la communauté universitaire.
Les étudiants de l’université M’hamed-
Bouguerra de Boumerdès se disent
scandalisés par la sortie médiatique du
ministre. «Il aurait dû continuer à se
confiner dans son silence habituel plutôt
que de tenir des propos aussi douteux», a
déclaré un délégué. Les étudiants ont, à
travers un communiqué hier, noté que «la
tutelle n’est pas entièrement ouverte au
dialogue, refusant de débattre les vrais
problèmes qui affectent l’université». Ils
soulignent une autre fois que leurs
revendications sont d’ordres pédagogique,
scientifique et social. Ils ont, en outre,
déploré les doutes du ministre quant à
l’intention des étudiants. «Qualifier le
mouvement de protestation des étudiants
d’agitation derrière laquelle il y a des
arrières pensées politiques, c’est faire un
raccourci. Les étudiants n’ont pas besoin de
recourir à la grève pour faire de la
politique», relève-t-on sur le communiqué.
«On ne s’attendait pas du tout à cela. Il a
jeté de l’huile sur le feu», fait remarquer
Yahia, un étudiant à l’université de
Boumerdès. «Les organisations
satellitaires, qui sont les yeux et les oreilles
des partis politiques à l’université, sont
reconnues par la tutelle. Pis encore, ce sont
ces mêmes organisations que la tutelle
invite au dialogue», ajoute-t-on, tout en
s’interrogeant : «Qui fait de la politique au
sein de l’université ?.» Concernant les
propos du ministre qui a déclaré que «le
décret 10-315 abrogé récemment n’a lésé
aucune catégorie, et que son abrogation est
venue suite à sa mauvaise interprétation qui
s’est généralisée», les étudiants se disent
étonnés et se gardent de faire un
commentaire. «Plus d’un mois de grève, de
sit-in et des nuits passées devant le siège de
la tutelle, avec comme bonus la
bastonnade… juste suite à une mauvaise
interprétation ?», s’étonnent-ils.
Par ailleurs, les délégués invitent leurs
camarades à prendre part aux assemblées
générales qui se tiendront samedi prochain
pour décider de la suite à donner au
mouvement de protestation. Les étudiants
sont invités à assimiler les résultats de la
conférence nationale afin d’éviter «toute
mauvaise interprétation», notent les
délégués à la fin du communiqué.