Les étudiants algériens ne font plus confiance aux décisions du Conseil des ministres.
Peu satisfaits, les élèves des grandes écoles et des différentes universités continuent d’observer leur sit-in devant la tutelle, en attendant la publication d’un nouveau décret dans le Journal officiel. Il convient de rappeler que les établissements sont paralysés depuis plus deux semaines. «La réponse du Conseil des ministres reste ambiguë. Son communiqué n’a pas précisé s’il annule le décret 10-315 pour revenir à l’application du décret promulgué en 2007 ou s’il procède à la promulgation d’un nouveau décret», explique un étudiant.
Ses camarades avertissent des conséquences de l’application du décret de 2007. «Ce décret doit être révisé en fonction de nos revendications. Dans le cas de la promulgation d’un nouveau décret, nous exigeons la prise en considération de toutes nos revendications. L’annulation du décret n’est qu’une revendication parmi d’autres sur une liste que nous avons présentée aux représentants du ministère», ont-ils exigé.
En plus de l’abrogation de décret 10-315, le Conseil des ministres a avalisé les recommandations de la conférence nationale des chefs d’établissements universitaires. Pour rappel, les étudiants se sont déjà prononcés par rapport à ces recommandations, estimant que ceux qui ont participé à cette conférence ne les représentent pas. Les représentants des grandes écoles qui voulaient se réunir, hier, avec le ministre pour demander plus de précisions ont vu leur requête rejetée. Ce qui a accentué la colère des étudiants rassemblés devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Pour la reprise des négociations avec les représentants du MESRS, les étudiants rencontrés refusent de dialoguer. Ils sont toujours désappointés par l’attitude de M. Harraoubia qui garde jusque-là le silence au sujet de la répression sauvage qui s’est abattue sur les protestataires. «Nous exigeons le départ de Harraoubia et les excuses officielles du ministère», ont-ils clamé.
Djedjiga Rahmani
Peu satisfaits, les élèves des grandes écoles et des différentes universités continuent d’observer leur sit-in devant la tutelle, en attendant la publication d’un nouveau décret dans le Journal officiel. Il convient de rappeler que les établissements sont paralysés depuis plus deux semaines. «La réponse du Conseil des ministres reste ambiguë. Son communiqué n’a pas précisé s’il annule le décret 10-315 pour revenir à l’application du décret promulgué en 2007 ou s’il procède à la promulgation d’un nouveau décret», explique un étudiant.
Ses camarades avertissent des conséquences de l’application du décret de 2007. «Ce décret doit être révisé en fonction de nos revendications. Dans le cas de la promulgation d’un nouveau décret, nous exigeons la prise en considération de toutes nos revendications. L’annulation du décret n’est qu’une revendication parmi d’autres sur une liste que nous avons présentée aux représentants du ministère», ont-ils exigé.
En plus de l’abrogation de décret 10-315, le Conseil des ministres a avalisé les recommandations de la conférence nationale des chefs d’établissements universitaires. Pour rappel, les étudiants se sont déjà prononcés par rapport à ces recommandations, estimant que ceux qui ont participé à cette conférence ne les représentent pas. Les représentants des grandes écoles qui voulaient se réunir, hier, avec le ministre pour demander plus de précisions ont vu leur requête rejetée. Ce qui a accentué la colère des étudiants rassemblés devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Pour la reprise des négociations avec les représentants du MESRS, les étudiants rencontrés refusent de dialoguer. Ils sont toujours désappointés par l’attitude de M. Harraoubia qui garde jusque-là le silence au sujet de la répression sauvage qui s’est abattue sur les protestataires. «Nous exigeons le départ de Harraoubia et les excuses officielles du ministère», ont-ils clamé.
Djedjiga Rahmani