Thé vert, ail, tomate, curcuma... Les bonnes recettes anti-cancer
Mieux manger pour réduire les risques d’avoir un cancer, c’est ce que explique le Pr David Khayat, chef du service de cancérologie à l’hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris dans un livre « Les recettes gourmandes du vrai régime anticancer » qu’il a co-écrit avec la chef Caroline Rostang. Selon le cancérologue, si nous sommes inégaux devant la maladie, 20% des cancers seraient liés à l’alimentation.
« On l’a compris quand on s’est aperçu que les filles des Japonaises qui avaient migré aux États-Unis avaient autant de cancer du sein que les américaines alors qu’au Japon, elles en ont très peu, souligne David Khayat. La pollution est la même à Tokyo ou à New-York, en revanche, la nourriture n’est pas la même ».
Gare aux poissons contaminés
Mais que faut-il manger ? Du poisson ? Pas vraiment car saumon, espadon, flétan, thon rouge... contiennent des métaux lourds, « plus parfois que les taux retrouvés dans certains gisements miniers », et des Pop (produits organiques persistants) qui mettent 20 à 30 ans à saper notre organisme. « Le bon sens est de diversifier notre alimentation et de préférer les plats qui ont traversé l’histoire », commente le cancérologue. Exit donc « la cuisine Western » comme il dit, qui fait que l’on va manger toujours la même chose, et notamment le hamburger-frites à l’américaine.
Vive les anti-oxydants
Organisé autour de 8 chapitres de 102 recettes simples, les auteurs mettent à l’honneur plusieurs produits particulièrement antioxydants : thé vert, tomates, ail, oignon, grenade, curcuma, graines, fibres, algues, et quercétine (pigment que l’on trouve dans les oignons rouges notamment, la peau des pommes, les piments jaunes, le cacao, le thé, l’aneth, les haricots...).
« Nous nous sommes basés sur le résultat d’études sur l’homme publiés dans les meilleures revues, précise le Pr Khayat. Il est prouvé par exemple aux États-Unis que prendre 6 gr de curcuma par jour, l’équivalent d’une bonne cuillerée, pouvait faire régresser certaines tumeurs malignes. Le poivre est aussi un puissant anticancéreux. Le mieux est de mélanger tous ces ingrédients ».
Ne faites pas n’importe quoi
Mais attention, prévient le cancérologue, inutile de faire de la prévention alimentaire si on continue à fumer un paquet de cigarettes par jour. De même, il faut se méfier de certaines supplémentations en vitamines : « Quatre études sur la vitamine A, le bêta carotène, ont montré qu’il y avait 4 fois plus de cancers du poumon chez les fumeurs de plus de 50 ans. Une autre étude sur la vitamine E, le sélénium, chez 30 000 volontaires a été interrompue car il y avait 40% de cancers de la prostate en plus ». Reste qu’un cancer met 20 à 30 ans à se développer, plus tôt on commence à bien manger mieux c’est car certaines cellules endommagées peuvent se réparer. Et nous en fabriquons 70 millions de nouvelles chaque jour.
« Les recettes gourmandes du vrai régime anticancer » de David Khayat et Caroline Rostang. Ed. Odile Jacob
Mieux manger pour réduire les risques d’avoir un cancer, c’est ce que explique le Pr David Khayat, chef du service de cancérologie à l’hôpital de la Pitié Salpétrière à Paris dans un livre « Les recettes gourmandes du vrai régime anticancer » qu’il a co-écrit avec la chef Caroline Rostang. Selon le cancérologue, si nous sommes inégaux devant la maladie, 20% des cancers seraient liés à l’alimentation.
« On l’a compris quand on s’est aperçu que les filles des Japonaises qui avaient migré aux États-Unis avaient autant de cancer du sein que les américaines alors qu’au Japon, elles en ont très peu, souligne David Khayat. La pollution est la même à Tokyo ou à New-York, en revanche, la nourriture n’est pas la même ».
Gare aux poissons contaminés
Mais que faut-il manger ? Du poisson ? Pas vraiment car saumon, espadon, flétan, thon rouge... contiennent des métaux lourds, « plus parfois que les taux retrouvés dans certains gisements miniers », et des Pop (produits organiques persistants) qui mettent 20 à 30 ans à saper notre organisme. « Le bon sens est de diversifier notre alimentation et de préférer les plats qui ont traversé l’histoire », commente le cancérologue. Exit donc « la cuisine Western » comme il dit, qui fait que l’on va manger toujours la même chose, et notamment le hamburger-frites à l’américaine.
Vive les anti-oxydants
Organisé autour de 8 chapitres de 102 recettes simples, les auteurs mettent à l’honneur plusieurs produits particulièrement antioxydants : thé vert, tomates, ail, oignon, grenade, curcuma, graines, fibres, algues, et quercétine (pigment que l’on trouve dans les oignons rouges notamment, la peau des pommes, les piments jaunes, le cacao, le thé, l’aneth, les haricots...).
« Nous nous sommes basés sur le résultat d’études sur l’homme publiés dans les meilleures revues, précise le Pr Khayat. Il est prouvé par exemple aux États-Unis que prendre 6 gr de curcuma par jour, l’équivalent d’une bonne cuillerée, pouvait faire régresser certaines tumeurs malignes. Le poivre est aussi un puissant anticancéreux. Le mieux est de mélanger tous ces ingrédients ».
Ne faites pas n’importe quoi
Mais attention, prévient le cancérologue, inutile de faire de la prévention alimentaire si on continue à fumer un paquet de cigarettes par jour. De même, il faut se méfier de certaines supplémentations en vitamines : « Quatre études sur la vitamine A, le bêta carotène, ont montré qu’il y avait 4 fois plus de cancers du poumon chez les fumeurs de plus de 50 ans. Une autre étude sur la vitamine E, le sélénium, chez 30 000 volontaires a été interrompue car il y avait 40% de cancers de la prostate en plus ». Reste qu’un cancer met 20 à 30 ans à se développer, plus tôt on commence à bien manger mieux c’est car certaines cellules endommagées peuvent se réparer. Et nous en fabriquons 70 millions de nouvelles chaque jour.
« Les recettes gourmandes du vrai régime anticancer » de David Khayat et Caroline Rostang. Ed. Odile Jacob