Le décret présidentiel 10-315 du 13 décembre 2010, qui a suscité le mécontentement des étudiants des grandes écoles et universités, a été abrogé par le Conseil des ministres. En réunion mardi sous la présidence du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le Conseil des ministres a avalisé les recommandations de la conférence nationale des chefs d'établissements, en qualité d'autorité pédagogique universitaire. Les chefs d'établissements universitaires, réunis jeudi dernier avec le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, ont recommandé la confirmation de la validité du diplôme d'ingénieur d'Etat délivré par les établissements d'enseignement supérieur. Ils ont également confirmé, dans leurs recommandations, le maintien des formations de magister pour les diplômés de l'ancien système de formation universitaire jusqu'à son extinction normale.
Les chefs d'établissements ont inscrit comme priorité l'élaboration des textes devant régir les correspondances entre l'ancien système et le système "LMD", tel que prévu par la loi d'orientation de février 2008 et recommandé l'abrogation des dispositions nouvelles mises en place en décembre 2010.
Par ailleurs, le président de la République a ordonné, au cours du Conseil des ministres, au gouvernement d'"apporter tout son soutien au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l'élaboration rapide des textes relatifs aux correspondances entre l'ancien système d'enseignement universitaire et le nouveau système "LMD".
Des étudiants de plusieurs grandes écoles et universités continuaient mardi d'observer un sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour revendiquer la "valorisation" de leur diplôme d'ingénieur d'Etat.
Outre la valorisation du diplôme d'ingénieur, les étudiants, qui suivent des études selon le système classique, demandent que ce diplôme soit "l'équivalent du master 2", ce qui permettra à son titulaire d'aspirer à faire un doctorat de 3e cycle. Ils ont également demandé l'abrogation des modifications apportées par le décret N°10-315 du 13 décembre 2010 relatif à la classification de leur diplôme, un décret qui, selon eux, a mis tous les étudiants "sur le même pied d'égalité".
"Nous voulons des engagements et non des recommandations", ont expliqué à l'APS des étudiants en génie maritime (spécialité construction navale) de l'université d'Oran qui prenaient part au sit-in. Ces étudiants protestataires "regrettent" que leur spécialité ne soit pas inscrite à la Fonction publique.
De leur côté, des étudiants de l'Ecole supérieure de commerce (ESC) d'Alger ont exprimé leur "mécontentement" du fait que leur spécialité ait connu un "recul" au niveau de la Fonction publique, "passant de l'échelon 13 à l'échelon 11". Le rectorat de l'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) a précisé, dimanche dans un communiqué, que l'abrogation du décret 10-315 conduit à l'application du décret N° 07-304 du 29 septembre 2007. En vertu de ce décret, toutes les formations "Bac+5" sont classées à la même catégorie et les diplômes délivrés pour ces formations "Bac+5" demeurent sans changement (ingénieurs d'Etat, pharmaciens, architectes...), a expliqué le communiqué de l'USTHB.
APS
Les chefs d'établissements ont inscrit comme priorité l'élaboration des textes devant régir les correspondances entre l'ancien système et le système "LMD", tel que prévu par la loi d'orientation de février 2008 et recommandé l'abrogation des dispositions nouvelles mises en place en décembre 2010.
Par ailleurs, le président de la République a ordonné, au cours du Conseil des ministres, au gouvernement d'"apporter tout son soutien au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour l'élaboration rapide des textes relatifs aux correspondances entre l'ancien système d'enseignement universitaire et le nouveau système "LMD".
Des étudiants de plusieurs grandes écoles et universités continuaient mardi d'observer un sit-in devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour revendiquer la "valorisation" de leur diplôme d'ingénieur d'Etat.
Outre la valorisation du diplôme d'ingénieur, les étudiants, qui suivent des études selon le système classique, demandent que ce diplôme soit "l'équivalent du master 2", ce qui permettra à son titulaire d'aspirer à faire un doctorat de 3e cycle. Ils ont également demandé l'abrogation des modifications apportées par le décret N°10-315 du 13 décembre 2010 relatif à la classification de leur diplôme, un décret qui, selon eux, a mis tous les étudiants "sur le même pied d'égalité".
"Nous voulons des engagements et non des recommandations", ont expliqué à l'APS des étudiants en génie maritime (spécialité construction navale) de l'université d'Oran qui prenaient part au sit-in. Ces étudiants protestataires "regrettent" que leur spécialité ne soit pas inscrite à la Fonction publique.
De leur côté, des étudiants de l'Ecole supérieure de commerce (ESC) d'Alger ont exprimé leur "mécontentement" du fait que leur spécialité ait connu un "recul" au niveau de la Fonction publique, "passant de l'échelon 13 à l'échelon 11". Le rectorat de l'Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) a précisé, dimanche dans un communiqué, que l'abrogation du décret 10-315 conduit à l'application du décret N° 07-304 du 29 septembre 2007. En vertu de ce décret, toutes les formations "Bac+5" sont classées à la même catégorie et les diplômes délivrés pour ces formations "Bac+5" demeurent sans changement (ingénieurs d'Etat, pharmaciens, architectes...), a expliqué le communiqué de l'USTHB.
APS