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Article : L’emploi des jeunes, une préoccupation persistante et stressante

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Admin Hania




L’emploi des jeunes, une préoccupation persistante et stressante



Par Dr.DERBALA A
Maitre de conférences-A de Mathématiques, Option Recherche Opérationnelle et Maitre de Recherche.
Docteur d’Etat en Mathématiques option Recherche Opérationnelle.





Selon le philosophe Hegel(2), le travail est une activité de l’homme appliquée à la production, à la création, à l’entretien de quelque chose. Il est un attribut humain privilégié, il est le propre de l’homme. Il est aussi un acte spécifiquement humain, parce qu’il informe, crée et projette l’homme hors de lui, dans un mouvement dont l’acte final est le reflet de sa rationalité dans l’objet créé. Il existe une certaine forme de «travail» animal chez l’abeille, la fourmi, le termite, etc., et même une forme de coopération et «d’usage d’outils» chez des singes. Le développement du chômage a entraîné une crise des vies économique et sociale. Il remet en question la dignité des hommes. Si une société est réduite au social, la citoyenneté perd son sens et la démocratie sa force.
L’emploi, beaucoup plus qu’un concept économique, s’affirme, aujourd’hui, dans sa dimension sociale et psychologique. Pour que la citoyenneté ait un sens, il faut que l’exposé des problèmes d’un village, d’une ville, d’une région ou d’un pays reçoive un écho, suscite une réaction, que le politique se sente concerné et a le devoir de le résoudre. Si les politiques sont impuissants à résoudre les problèmes, ou pire encore, corrompus, il n’y a plus de citoyenneté.
L’Etat algérien est le garant de la qualité de l’éducation et de la formation ainsi que des titres décernés. Il n’a plus les moyens ni la volonté ou la latitude de donner du travail à une bonne partie des diplômés des universités. Ils sont nombreux et leur profil ne correspond pas souvent à celui recherché sur le marché de l’emploi. Les filières et les diplômes foisonnent, alors que la qualité des prestations des établissements universitaires n’est pas évaluée.

évolution du monde contemporain

Le monde change d’époque en quittant l’âge moderne pour entrer dans le «global» (Albrow, 1996) ou «âge de l’information» (Castells, 2000 in Halvorsen, 2003). Les économies et les sociétés des pays développés sont passées de l’ère industrielle fondée sur des ressources matérielles et des capitaux physiques (l’énergie, la machine à vapeur, les ateliers manufacturiers, l’acier, le béton…) à l’ère de la connaissance fondée principalement sur des ressources et des capitaux immatériels, les savoirs, l’information, la communication, la révolution du multimédia, des réseaux numériques et de leurs dérivés : e-commerce, e-learning, e-gouvernement etc. (Banque mondiale, 2003). Les sociétés qui réussiront le mieux leur développement, dans le contexte de la mondialisation, sont celles qui sauront créer et mobiliser «l’intelligence collective» dans laquelle chacun apporte sa contribution (Brown & Lauder, 2005). Les nouvelles technologies de l’information fascinent et effraient en même temps. Ces technologies ne se contentent pas de détruire les emplois, elles en créent, souvent de manière plus diffuse mais cependant certaine. Elles sont utilisées dans les entreprises pour améliorer la souplesse de l’outil de production et lutter contre les contraintes multiples qui pèsent sur les économies avancées.

L’emploi des Diplômés

Les emplois ou les postes de travail qui fournissent des salaires élevés requièrent un haut niveau de connaissances et de compétences techniques. L’Algérie n’est pas une «société du savoir». Dans la société du savoir, l’accès à l’information étant quasiment illimité, le processus d’éducation et de formation consiste moins à transmettre des informations qu’à apprendre aux individus, afin qu’ils puissent se procurer et s’approprier par eux-mêmes l’information dont ils ont besoin. L’objectif est moins d’accumuler des informations que de savoir comment et où les trouver, comment les analyser pour se les approprier. Des contributions récentes(3, 4) sur le problème de l’emploi, de l’insertion et de l’avenir de nos jeunes mettent de la lumière sur le marasme du marché de l’emploi.
L’«ansejisation» des jeunes sans métier et l’auto-emploi sont des opérations vouées à un «échec constaté». Une double ou une multitude de tutelle, à savoir plusieurs ministères qui gèrent le chômage, est en général un mauvais choix.
En effet, selon Niasse(5), «dès l’année 2000, des "docteurs" chômeurs apparaissent au Sénégal. N’ayant pas trouvé de débouchés pour un très grand nombre de diplômés, l’Etat du Sénégal lança ce qui fut appelé l’ "opération maîtrisards". Des sortants de l’institution, financés avec son aval, se lancèrent dans des activités aussi diverses que variées telles que le transport, le commerce, la boulangerie, la pêche, etc. Les résultats décevants mirent fin à cette expérience. La conjoncture s’aggrava et l’université bascula dans une profonde crise. Celle-ci s’est traduite par une année blanche en 1988, c’est-à-dire une année universitaire pendant laquelle les étudiants ont totalement boycotté les cours». La situation de l’Algérie de 2013 n’est pas flatteuse.
On est la joie des caricaturistes. Les Chinois, les Japonais, les Bengalais ont le monopole de l’autoroute Est-Ouest, les Chinois encore une fois ont le monopole du bâtiment, les Moyens-Orientaux celui des télécommunications, les Américains le pétrole et le gaz, Turcs et Espagnols la pêche respectivement à l’est et l’ouest du pays, les Français la finance, etc. Pourquoi ne fait-on pas confiance aux Algériens pour réaliser ces projets ? Quitte à ce qu’ils échouent, doublent ou triplent dans leur réalisation. De ce fait, de l’expérience sera acquise pour l’avenir afin de contribuer aux relèvements politique, économique et social de notre pays.

Créneau d’emploi intelligent : les nouvelles technologies de formation et d’information

Au vu et au su de tout le monde, la situation pédagogique dans nos universités est dans un état préoccupant et médiocre, surtout dans celles de l’intérieur du pays. Une pression démographique intense pèse sur ces universités. Pourquoi le MESRS ne procède pas à une «évaluation externe»  de ses structures universitaires en s’adressant à des cabinets spécialisés ? L’enseignement à distance est un palliatif à l’enseignement traditionnel, en classe. Si la présence physique d’un étudiant dans une université devenait impossible pour des raisons telles que l’impossibilité de déplacement, la maladie, l’éloignement du territoire national, etc., et comme la possibilité d’étudier tout au long de sa vie est garantie, il peut conduire à mettre en place des universités virtuelles. Les nouvelles technologies marginalisent davantage l’Algérie, pays en développement, victime de ce qui est appelée «la fracture numérique». Le «e-learning» ou les «études par internet» en font une «fièvre» ou un «tabac» aux USA. Des universités commercialisent des cours et des formations sur internet. Les sites web des universités où des offres d’emplois et de recrutement sont actualisés instantanément doivent être très soignés, agréables, lisibles, visibles, qui fonctionnent comme un outil de promotion accessible au public national et international. Ces sites peuvent pallier l’inexistence ou l’inefficacité des agences nationales pour l’emploi algériennes.
Seulement un problème survient. En 2000, avec l’arrivée en Europe de l’ADSL à 512 Kbit/s, l’Algérie se connectait parfois à 56 kbit/s ; en 2006, l’écart s’est définitivement creusé et désormais le ratio est de 1/40.Arrivée en Europe du 20 Mbit/s chez l’usager, l’Algérie se connecte parfois à 512 Kbit/s. Le danger d’une éducation virtuelle est celui de la «marchandisation» de ce secteur stratégique. Elle remet en question l’approche pédagogique classique de la transmission du savoir. L’écrit véhicule la pensée passée, l’enseignement dans une université et la relation privilégiée et irremplaçable professeur-étudiant. Une politique d’aide à l’innovation des usines peut être réductrice ou au contraire génératrice de chômage selon qu’elle aide à minimiser des problèmes d’adaptation de l’économie ou, au contraire, qu’elle les amplifie. L’absence d’«usines de production» atténue aussi l’intérêt pour les sciences. En l’absence de création d’emplois, il est du devoir de l’Etat d’attribuer aux sans-emplois ou chômeurs un RMI décent, un revenu minimum d’insertion ou une allocation chômage.

Conclusion

L’Algérie ne manque pas de ressources pour mettre à niveau ses dispositifs d’éducation et de formation. Elle rencontre des problèmes de gestion. Les déficits de compétence limitent les capacités d’adaptation de notre pays. L’Algérie a besoin d’un système de formation efficace pour accroître la compétitivité des entreprises et soutenir une croissance durable. De nos jours, beaucoup d’entrepreneurs ont investi le créneau très lucratif de l’import/import. Ce n’est pas l’économie de bazar qui crée de l’emploi, ce sont les usines, les hauts fourneaux, les domaines agricoles, les minoteries, les ateliers manufacturiers, les chantiers de construction... qui le font et brasseront des masses populaires. Une formation professionnelle centrée sur les besoins des entreprises et un enseignement supérieur adossé à la recherche et à l’innovation deviennent des facteurs d’adaptation cruciaux dans la compétition économique et face aux nouveaux défis climatiques. L’université peut apporter de la technologie, l’agent pour l’application de la science, de la gestion scientifique, mais ne crée pas de l’emploi chez les entrepreneurs. Les indicateurs de développement tels l’éducation, la santé, le revenu, la gouvernance et la technologie ne traduisent pas une amélioration de la qualité de vie des Algériens. 

El Watan, édition du 09/09/13



Références
-1- Friedrich Nietzsche. Généalogie de la morale. Extraits des notes du livre, GF-Flammarion, Paris, 1996, Note 31. p.192.  
-2-G.W.F Hegel 1807), Phänomenologie des Geistes, Suhrkamp, 1973 (Phénoménologie de l’esprit Trad. Jean Hyppolite, Aubier Montaigne).
-3- Mohamed Toufik Hamaiani. «Emploi et insertion des jeunes» Le Quotidien d’Oran, Débat, Lundi 05 août 2013, p.5.
-4-Abdelkader Khelil. «Y a-t-il un avenir possible pour nos jeunes ?» Le Quotidien d’Oran, Opinion, mercredi 7 août 2013, p.5.
-5- Babacar Niasse. L’enseignement supérieur à l’heure de la mondialisation : état des lieux, stratégies et qualité dans les établissements privés d’enseignement supérieur au Sénégal. Thèse de master, année académique 2008, spécialité : formation et éducation/gestion, pilotage et évaluation des systèmes éducatifs, soutenue le 27 janvier 2009 à la Fastef, UCAD (Dakar, Sénégal).

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