Les étudiants malmenés et empêchés de marcher à Boumerdès mais malgré tout la marche a eu lieu .
Des étudiants ont été empêchés de marcher, mardi, à Boumerdès. Les forces de police ont, dès le début de matinée, pris place devant la faculté des sciences de l’ingénieur d’où devait démarrer la marche. Surpris par le nombre de policiers mobilisés pour mater leur action, les étudiants se sont mis à scander des slogans hostiles au système en place.
Ils ont brandi des banderoles sur lesquels on peut lire : « Pour une université libre et autonome » « L’université est une industrie qui sert à alimenter la marché nationale de la pensée de la nation ».
Vers 9h30, ils ont tenté de battre le pavé et de sortir de leur faculté, mais ils ont été bloqués par les éléments des forces de l’ordre, postés devant le portail principal de leur Faculté. Les protestataires ont tenté à maintes reprises de forcer l’escadron, mais en vain.
Les policiers ont même usé de leurs matraques, malgré les cris qui fusaient de la foule rappelant le caractère pacifique de leur action. Une demi-heure après, les étudiants ont réussi à sortir dans la rue via une petite porte qui a été ouverte il y a plus d’un mois par l’administration pour casser leur mouvement de grève.
Une fois dans la rue, les protestataires se sont mis à terre pour éviter de se faire bousculer par les agents de l’ordre qui les ont cernés de part et d’autre. Plusieurs bousculades, émaillées d’usage de la force ont eu lieu devant la cité U Baya Hocine des filles.
Certaines résidentes, empêchées de sortir de leur cité se sont mises à lancer des bouteilles d’eau de leur balcon. A Midi, la tension est toujours de mise. Les étudiants dénoncent le mépris affiché par la tutelle quant à la satisfaction de leurs principales revendications, précisant que la réunion du 27 mars a été tenue avec les représentants des organisations satellitaires et non pas avec les vrais délégués des universités du pays.
Des étudiants ont été empêchés de marcher, mardi, à Boumerdès. Les forces de police ont, dès le début de matinée, pris place devant la faculté des sciences de l’ingénieur d’où devait démarrer la marche. Surpris par le nombre de policiers mobilisés pour mater leur action, les étudiants se sont mis à scander des slogans hostiles au système en place.
Ils ont brandi des banderoles sur lesquels on peut lire : « Pour une université libre et autonome » « L’université est une industrie qui sert à alimenter la marché nationale de la pensée de la nation ».
Vers 9h30, ils ont tenté de battre le pavé et de sortir de leur faculté, mais ils ont été bloqués par les éléments des forces de l’ordre, postés devant le portail principal de leur Faculté. Les protestataires ont tenté à maintes reprises de forcer l’escadron, mais en vain.
Les policiers ont même usé de leurs matraques, malgré les cris qui fusaient de la foule rappelant le caractère pacifique de leur action. Une demi-heure après, les étudiants ont réussi à sortir dans la rue via une petite porte qui a été ouverte il y a plus d’un mois par l’administration pour casser leur mouvement de grève.
Une fois dans la rue, les protestataires se sont mis à terre pour éviter de se faire bousculer par les agents de l’ordre qui les ont cernés de part et d’autre. Plusieurs bousculades, émaillées d’usage de la force ont eu lieu devant la cité U Baya Hocine des filles.
Certaines résidentes, empêchées de sortir de leur cité se sont mises à lancer des bouteilles d’eau de leur balcon. A Midi, la tension est toujours de mise. Les étudiants dénoncent le mépris affiché par la tutelle quant à la satisfaction de leurs principales revendications, précisant que la réunion du 27 mars a été tenue avec les représentants des organisations satellitaires et non pas avec les vrais délégués des universités du pays.