Le ministre de l'enseignement superieur et de la recherche scientifique annonce la fin du systeme LMD:
Assistons-nous au début de la fin du système LMD (Licence/Master/Doctorat) ? Le discours prononcé samedi par le ministre de l’enseignement supérieur sonne comme une sorte d’oraison funèbre dédié à ce système, censé mettre en phase l’université algérienne avec les besoins de la société algérienne.
Mais après plusieurs années depuis son entrée en application, ce système est surtout synonyme de contestation, de grève, notamment de la part des étudiants. Sans parler aussi du fait qu’il a contribué à la dégringolade du niveau de étudiants, en comparaison avec ceux qui sont issus du système classique.
Évidemment, Mohamed Mebarki évite d’employer le mot « abandonner » en parlant du système LMD, lui préférant le mot « évaluation » . Exactement le même mot que la ministre de l’Éducation Mme Benghebrit utilise pour parler de la réforme Benbouzid.
Ainsi donc, le ministre de l’enseignement supérieur a enrobé son annonce dans un discours pompeux dans lequel il a tenté de convaincre que l’Algérie a franchi « une étape que nous devons évaluer à tous les niveaux, pour dégager les correctifs à apporter et poursuivre la mise en œuvre de ce système LMD, en l’adaptant aux réalités algériennes ».
Pour lui, cette conférence sur les universités « intervient au moment où la réforme universitaire engagée depuis une dizaine d’années, arrive au terme d’une première étape de généralisation de l’architecture des diplômes Licence-Master-Doctorat (LMD) ».
Du coup, une commission sera prochainement installée et elle aura pour feuille de route un travail de coordinations avec les établissements et les conférences régionales. Et au final, elle doit proposer les mesures à prendre pour enterrer le LMD, qui est un des aspects du désastre de l’université algérienne.
Assistons-nous au début de la fin du système LMD (Licence/Master/Doctorat) ? Le discours prononcé samedi par le ministre de l’enseignement supérieur sonne comme une sorte d’oraison funèbre dédié à ce système, censé mettre en phase l’université algérienne avec les besoins de la société algérienne.
Mais après plusieurs années depuis son entrée en application, ce système est surtout synonyme de contestation, de grève, notamment de la part des étudiants. Sans parler aussi du fait qu’il a contribué à la dégringolade du niveau de étudiants, en comparaison avec ceux qui sont issus du système classique.
Évidemment, Mohamed Mebarki évite d’employer le mot « abandonner » en parlant du système LMD, lui préférant le mot « évaluation » . Exactement le même mot que la ministre de l’Éducation Mme Benghebrit utilise pour parler de la réforme Benbouzid.
Ainsi donc, le ministre de l’enseignement supérieur a enrobé son annonce dans un discours pompeux dans lequel il a tenté de convaincre que l’Algérie a franchi « une étape que nous devons évaluer à tous les niveaux, pour dégager les correctifs à apporter et poursuivre la mise en œuvre de ce système LMD, en l’adaptant aux réalités algériennes ».
Pour lui, cette conférence sur les universités « intervient au moment où la réforme universitaire engagée depuis une dizaine d’années, arrive au terme d’une première étape de généralisation de l’architecture des diplômes Licence-Master-Doctorat (LMD) ».
Du coup, une commission sera prochainement installée et elle aura pour feuille de route un travail de coordinations avec les établissements et les conférences régionales. Et au final, elle doit proposer les mesures à prendre pour enterrer le LMD, qui est un des aspects du désastre de l’université algérienne.