Site préhistorique d'Algérie, entre Constantine et Batna, où furent retrouvés, dans un contexte culturel capsien, les restes d'une trentaine d'individus, appartenant à une race humaine de grande taille, à crâne allongé et à pommettes saillantes, connue sous le nom de Mechta-Afalou, en référence à un autre site d'Algérie (grotte d'Afalou-bou-Rhummel).
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Au paléolithique supérieur qui, en Afrique du Nord s'étale de 10.000 à 5.000, la région abritait des éléphants, des bœufs, des gazelles, des rhinocéros et des autruches parmi d'autres espèces qu'on ne retrouve plus aujourd'hui que beaucoup plus au sud. Les hominiens étaient représentés par une variante locale du Cro-Magnon, l'Homme de Mechta El-Arbi.
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L’Homme de Mechta el-Arbi est un cromagnoïde ; il en présente les caractères physiques dominants : la grande taille (1,74 m en moyenne pour les hommes), la forte capacité crânienne (1650 cc), la disharmonie entre la face large et basse, aux orbites de forme rectangulaire plus larges que hautes, et le crâne qui est dolichocéphale ou mésocéphale.
A ses débuts, l’Homme de Mechta el-Arbi est associé à une industrie, nommée Ibéromaurusien, qui occupait toutes les régions littorales et telliennes. L’Ibéromaurusien, contemporain du Magdalénien et de l’Azilien européens, a déjà les caractères d’une industrie épipaléolithique en raison de la petite taille de ses pièces lithiques. Ce sont très souvent de petites lamelles dont l’un des tranchants a été abattu pour former un dos. Ces objets étaient des éléments d’outils, des sortes de pièces détachées dont l’agencement dans des manches en bois ou en os procurait des instruments ou des armes efficaces.
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Comme son nom l'indique, cette station qui se trouve aux environs de la ville de Cheghoum-Laid Wilaya de Mila (ex : Chateaudun du Rhumel) Est de l'Algérie, est remarquable surtout par le mode de vie qui caractérise ce groupe ethnique. La production "industrie" est identique à celle de ses prédécesseurs dont ils sont les héritiers directs (utilisation de la pierre à l'état brut, puis l'exploitation du nucléus, des éclats de pierre, du silex et de l'os poli).
On assiste à une certaine progression dans le domaine de l'habitation, de la nourriture et également dans le domaine de "l'esthétique". En fait, l'habitant de cette station, et compte tenu du milieu physique de cette région "plane" dénudée ne présentant aucun relief, aucun refuge naturel (grotte, cavernes, abris sous roche), genre d'open field, s'est vu dans l'obligation de bâtir des murs ou des enceintes pour éloigner les visiteurs indésirables qui rodaient et qui le guettaient la nuit en plus des foyers qu'il tenait allumés à l'entrée des différents refuges. Donc, quel est le matériau utilisé dans sa construction ?
La constatation d'un banc véritable de coquilles d'escargots dont beaucoup ont été calcinés d'où l'appellation "escargotière" nous pousse à présumer que cet animal (escargot) a joué un très grand rôle pour ces peuplades.
- Les Néolithique de la station Mechta El Arbi en faisaient une ample consommation.
- Ils servaient (escargots) à consolider les briques ou les enceintes faites à partir d'argile séchée au soleil pour les empêcher de s'effriter.
- Ils servaient d'article d'ornementation, compte-tenu des perforations faites à l'aide de perçoirs pour faire sortir l'animal et par la suite l'utiliser en guise d'amulettes (articles apotropaïque pour faire éloigner les mauvais esprits ou faire disparaître les maux).
Les hématites dont on a relevé les traces dans les fouilles, prouvent que les maquillages et les tatouages devaient être en vogue chez ces peuplades.
La transformation qu'avaient subis les différents objets prélevés et étudiés dans cette station, démontre une certaine recherche chez l'Ibero-Maurusien de Mechta El Arbi, phase marquée par l'apparition de l'Homo-sapiens. L'homme artiste qui a su combattre la nature et qui a su l'exploiter à son profit. Cet homme s'est distingué par la production d'outils à dominance de grattoirs en silex, des pointes en os, du tatouage et surtout par "la construction" de ces enceintes protectrices, devant lesquelles il maintenait un feu (brasier) allumé toute la nuit, pour empêcher les indésirables visites nocturnes.
source
© Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2000
cirtamuseum.org.dz
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Au paléolithique supérieur qui, en Afrique du Nord s'étale de 10.000 à 5.000, la région abritait des éléphants, des bœufs, des gazelles, des rhinocéros et des autruches parmi d'autres espèces qu'on ne retrouve plus aujourd'hui que beaucoup plus au sud. Les hominiens étaient représentés par une variante locale du Cro-Magnon, l'Homme de Mechta El-Arbi.
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L’Homme de Mechta el-Arbi est un cromagnoïde ; il en présente les caractères physiques dominants : la grande taille (1,74 m en moyenne pour les hommes), la forte capacité crânienne (1650 cc), la disharmonie entre la face large et basse, aux orbites de forme rectangulaire plus larges que hautes, et le crâne qui est dolichocéphale ou mésocéphale.
A ses débuts, l’Homme de Mechta el-Arbi est associé à une industrie, nommée Ibéromaurusien, qui occupait toutes les régions littorales et telliennes. L’Ibéromaurusien, contemporain du Magdalénien et de l’Azilien européens, a déjà les caractères d’une industrie épipaléolithique en raison de la petite taille de ses pièces lithiques. Ce sont très souvent de petites lamelles dont l’un des tranchants a été abattu pour former un dos. Ces objets étaient des éléments d’outils, des sortes de pièces détachées dont l’agencement dans des manches en bois ou en os procurait des instruments ou des armes efficaces.
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Comme son nom l'indique, cette station qui se trouve aux environs de la ville de Cheghoum-Laid Wilaya de Mila (ex : Chateaudun du Rhumel) Est de l'Algérie, est remarquable surtout par le mode de vie qui caractérise ce groupe ethnique. La production "industrie" est identique à celle de ses prédécesseurs dont ils sont les héritiers directs (utilisation de la pierre à l'état brut, puis l'exploitation du nucléus, des éclats de pierre, du silex et de l'os poli).
On assiste à une certaine progression dans le domaine de l'habitation, de la nourriture et également dans le domaine de "l'esthétique". En fait, l'habitant de cette station, et compte tenu du milieu physique de cette région "plane" dénudée ne présentant aucun relief, aucun refuge naturel (grotte, cavernes, abris sous roche), genre d'open field, s'est vu dans l'obligation de bâtir des murs ou des enceintes pour éloigner les visiteurs indésirables qui rodaient et qui le guettaient la nuit en plus des foyers qu'il tenait allumés à l'entrée des différents refuges. Donc, quel est le matériau utilisé dans sa construction ?
La constatation d'un banc véritable de coquilles d'escargots dont beaucoup ont été calcinés d'où l'appellation "escargotière" nous pousse à présumer que cet animal (escargot) a joué un très grand rôle pour ces peuplades.
- Les Néolithique de la station Mechta El Arbi en faisaient une ample consommation.
- Ils servaient (escargots) à consolider les briques ou les enceintes faites à partir d'argile séchée au soleil pour les empêcher de s'effriter.
- Ils servaient d'article d'ornementation, compte-tenu des perforations faites à l'aide de perçoirs pour faire sortir l'animal et par la suite l'utiliser en guise d'amulettes (articles apotropaïque pour faire éloigner les mauvais esprits ou faire disparaître les maux).
Les hématites dont on a relevé les traces dans les fouilles, prouvent que les maquillages et les tatouages devaient être en vogue chez ces peuplades.
La transformation qu'avaient subis les différents objets prélevés et étudiés dans cette station, démontre une certaine recherche chez l'Ibero-Maurusien de Mechta El Arbi, phase marquée par l'apparition de l'Homo-sapiens. L'homme artiste qui a su combattre la nature et qui a su l'exploiter à son profit. Cet homme s'est distingué par la production d'outils à dominance de grattoirs en silex, des pointes en os, du tatouage et surtout par "la construction" de ces enceintes protectrices, devant lesquelles il maintenait un feu (brasier) allumé toute la nuit, pour empêcher les indésirables visites nocturnes.
source
© Hachette Multimédia / Hachette Livre, 2000
cirtamuseum.org.dz