Retour sur le Salon de l’étudiant
El Watan Etudiant, le 11.06.14
La première édition du Salon de l’étudiant algérien, organisée les 7 et 8 juin courant à l’USTHB n’est pas passée inaperçue. Accusé par certains médias d’être un événement dédié à l’organisation de l’exportation des «cerveaux», le salon est qualifié de pure réussite par ses organisateurs et participants. Quant à la fuite de la matière grise, plutôt que de tenter de l’entrevoir à travers le prisme de l’événement conjoncturel, mieux vaut s’interroger sur les vraies raisons du partir ailleurs, soit toute la politique de l’enseignement supérieur et ses débouchés.
Amel Seddiki. Organisatrice :
-Parlez-nous du bilan de la première édition du Salon International de l’étudiant Algérien...
Nous qualifions le bilan de cette première édition de très satisfaisant, du moment que plus de 80% des participants ont atteint leurs objectifs.
En effet, le salon a déployé un plan de communication qui a pu drainer plus de 5000 visiteurs ciblés entre bacheliers, licenciés, masters et même des doctorants et des parents d’élèves.Les écoles et organismes qui ont pris part à ce salon ont pu communiquer sur leurs programmes de formation ainsi que sur les valeurs de leurs organismes. Suite au questionnaire de satisfaction que nous avons remis aux exposants à la clôture du salon, 80% des organismes ont formulé le souhait de nous rejoindre lors d’une prochaine édition.
-Êtes-vous satisfaits du nombre des universités et écoles qui y ont participé ?
Nous avons réuni une trentaine d’organismes de formation. Le nombre est satisfaisant pour une première édition, car il ne faut pas perdre de vue, pour certains organismes, qu’elle est une édition à risques dans la mesure où c’est une première et ils préfèrent donc attendre son bilan avant de s’engager sur les prochaines. Nous tenons à remercier à cet effet nos partenaires qui nous on fait confiance à l’occasion de cette première édition.
-Certains médias ont qualifié le salon d’une véritable fuite des cerveaux du leadership estudiantin vers l’étranger ; quel est votre avis ?
Nous respectons l’avis de chacun, mais nous ne le partageons pas. L’objectif de notre salon est la mise en contact direct entre une population d’apprenants et des organismes de formation nationaux et étrangers. Pour les étudiants désireux de poursuivre leurs études à l’étranger, le salon ne les incite pas à s’installer dans le pays hôte, mais plutôt les invite à découvrir le monde et de s’enrichir intellectuellement et culturellement pour revenir forts de cette expérience.
-De nombreux étudiants qui ont visité le salon ont appris beaucoup de choses, notamment sur les dernières technologies ; comment qualifiez-vous cela ?
Les étudiants présents au salon ont pu profiter d’un riche programme de conférences sur les deux jours, et ont pu découvrir des filières qu’ils ne connaissaient pas, et ils ont pu avoir des réponses adaptées à leurs questions.
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