Des dizaines d’étudiants du département d’anglais de l’université de Bouzaréah (Alger II), ont été surpris de trouver leurs noms dans la liste des recalés, bien que les notes qu’ils ont comptabilisé au cours des examens des deux semestres de l’année universitaire 2010-2011 et ceux du rattrapage valent un 10/20, moyenne de passage.
Rencontrés dans le couloir de l’administration dudit département, des étudiants disent que cette situation serait due à un problème de logiciel. C’est du moins l’explication que eux même ont reçu.
« J’ai fait confiance aux notes semestrielles telles qu’elles ont été affichées et c’est pourquoi je ne suis pas rentrée aux examens de rattrapage. Si j’avais soupçonné qu’il y avait une quelconque erreur j’aurai pris mes précautions en me présentant pour le rattrapage de façon à ne pas me retrouver défaillante », nous raconte une étudiante en larmes.
« J’ai déposé un recours mais la réponse n’a en rien amélioré ma moyenne. On m’as dit qu’à cause d’une erreur de logiciel les notes qu’on m’a affichées au début ne sont pas les bonnes », enchaîne-t-elle.
Cette étudiante n’est pas la seule. Beaucoup d’autres, de divers niveaux, sont dans la même situation.
Approchés par nos soins, des enseignants du département ont affirmé qu'effectivement, un nouveau logiciel acquis par le département a produit toutes ces erreurs qu’il n’est peut être pas possible de corriger pour tous les cas.
Un fonctionnaire de l'administration nous affirme pour sa part que ce logiciel de saisie acquis en mai 2011 a été mis en service en juin 2011, soit un mois plus tard, sans que le personnel devant s’en servir n’ait suivi une quelconque formation.
« On nous a imposé un nouveau logiciel sans pour autant ramener des agents de saisies spécialisés pour son utilisation. Nous avons fait de notre mieux mais des erreurs se sont introduites car on ne le maîtrise pas», explique notre interlocutrice.
Que faire ?
À quelques semaines seulement de la fin du premier semestre de l’année universitaire en cours, ces étudiants ne savent toujours pas quel est leur sort. Vont-ils céder et refaire l’année ou vont-ils insister auprès de l’administration tout en risquant une seconde défaillance ?
« En déposant mon recours, l’enseignante chargé de le recevoir m’a nettement affirmé qu’il n’y a plus moyen pour sauver mon année et passer en classe supérieure», dit un étudiant en deuxième année. « Franchement je ne sais pas quoi faire car si je suis défaillant ce n’est pas totalement de ma faute. C’est plutôt à cause des fausses notes qu’ils m’ont communiqué », ajoute-t-il. « Je devais avoir mon diplôme cette année même, mais apparemment ça ne sera pas le cas », a-t-il regretté.
D’autres étudiants rêvent carrément d’un transfert vers un département d’une autre wilaya tant celui de Bouzaréah est connu pour de pareils problèmes à chaque nouvelle rentrée. L’on se demande d’ailleurs si ce logiciel est la vraie et seule cause du problème ou alors c’est une question de compétence des responsables.
Quelque uns ont saisi le recteur de l’université de Bouzaréah. M. Abdelkader Henni qui avait reconnu ultérieurement la médiocrité des résultats enregistrés (les taux de réussite pour tous les paliers n’ont pas dépassé les 11%.). Ce responsable a promis d’intervenir en faveur de ces étudiants, apprend-on.
Il est à noter qu’une commission d’enquête installée par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est chargée de définir les causes cette situation
Rencontrés dans le couloir de l’administration dudit département, des étudiants disent que cette situation serait due à un problème de logiciel. C’est du moins l’explication que eux même ont reçu.
« J’ai fait confiance aux notes semestrielles telles qu’elles ont été affichées et c’est pourquoi je ne suis pas rentrée aux examens de rattrapage. Si j’avais soupçonné qu’il y avait une quelconque erreur j’aurai pris mes précautions en me présentant pour le rattrapage de façon à ne pas me retrouver défaillante », nous raconte une étudiante en larmes.
« J’ai déposé un recours mais la réponse n’a en rien amélioré ma moyenne. On m’as dit qu’à cause d’une erreur de logiciel les notes qu’on m’a affichées au début ne sont pas les bonnes », enchaîne-t-elle.
Cette étudiante n’est pas la seule. Beaucoup d’autres, de divers niveaux, sont dans la même situation.
Approchés par nos soins, des enseignants du département ont affirmé qu'effectivement, un nouveau logiciel acquis par le département a produit toutes ces erreurs qu’il n’est peut être pas possible de corriger pour tous les cas.
Un fonctionnaire de l'administration nous affirme pour sa part que ce logiciel de saisie acquis en mai 2011 a été mis en service en juin 2011, soit un mois plus tard, sans que le personnel devant s’en servir n’ait suivi une quelconque formation.
« On nous a imposé un nouveau logiciel sans pour autant ramener des agents de saisies spécialisés pour son utilisation. Nous avons fait de notre mieux mais des erreurs se sont introduites car on ne le maîtrise pas», explique notre interlocutrice.
Que faire ?
À quelques semaines seulement de la fin du premier semestre de l’année universitaire en cours, ces étudiants ne savent toujours pas quel est leur sort. Vont-ils céder et refaire l’année ou vont-ils insister auprès de l’administration tout en risquant une seconde défaillance ?
« En déposant mon recours, l’enseignante chargé de le recevoir m’a nettement affirmé qu’il n’y a plus moyen pour sauver mon année et passer en classe supérieure», dit un étudiant en deuxième année. « Franchement je ne sais pas quoi faire car si je suis défaillant ce n’est pas totalement de ma faute. C’est plutôt à cause des fausses notes qu’ils m’ont communiqué », ajoute-t-il. « Je devais avoir mon diplôme cette année même, mais apparemment ça ne sera pas le cas », a-t-il regretté.
D’autres étudiants rêvent carrément d’un transfert vers un département d’une autre wilaya tant celui de Bouzaréah est connu pour de pareils problèmes à chaque nouvelle rentrée. L’on se demande d’ailleurs si ce logiciel est la vraie et seule cause du problème ou alors c’est une question de compétence des responsables.
Quelque uns ont saisi le recteur de l’université de Bouzaréah. M. Abdelkader Henni qui avait reconnu ultérieurement la médiocrité des résultats enregistrés (les taux de réussite pour tous les paliers n’ont pas dépassé les 11%.). Ce responsable a promis d’intervenir en faveur de ces étudiants, apprend-on.
Il est à noter qu’une commission d’enquête installée par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est chargée de définir les causes cette situation