En 1986, un groupe d'experts de la FAO (Food and Agriculture Organization) a défini le besoin en énergie d'un individu comme "la quantité d'énergie nécessaire pour compenser ses dépenses énergétiques et assurer une taille et une composition corporelle compatibles avec le maintien à long terme d'une bonne santé et une activité physique adaptée au contexte économique et social" (Buyckx et al., 1996).
Le groupe d'experts a également décidé que les besoins en énergie seraient déterminés à partir des dépenses énergétiques estimées, plutôt qu'à partir des résultats d'enquêtes alimentaires. En effet, de nombreuses études ont montré que les apports alimentaires sont sous-évalués de 10 à 30 % selon les catégories de la population.
Conformément aux recommandations officielles, la DEJ ou Dépense Energétique Journalière est calculée à partir de l'évaluation de la DER ou Métabolisme de Base et du NAP ou Niveau d'Activité Physique qui dépend des dépenses énergétiques liées à l'activité physique. A partir des résultats de nombreuses études, les diverses activités recensées ont été réparties en 6 catégories pour le calcul simplifié et approché des dépenses énergétiques journalières...
DEJ = DER x NAP
La DEJ ou Dépense Energétique Journalière est classiquement subdivisée en plusieurs parties :
La DER ou Dépense Energétique de Repos ou encore Métabolisme de Base.
La dépense d'énergie liée au travail musculaire au cours de l'activité physique.
Les dépenses liées à la digestion des aliments et au métabolisme des nutriments (effet thermique des aliments).
Les dépenses liées au maintien de la température interne du corps ou thermorégulation.
Le Métabolisme de Base ou DER est l'énergie dépensée en restant au repos complet, allongé, éveillé et calme, 8 à 12 heures après un repas ou une activité physique, à une température ambiante neutre en terme de thermorégulation (18 à 20°C). Il représente en moyenne 60 à 65 % de la DEJ et dépend principalement de l'importance de la masse cellulaire active (dont la masse maigre est une représentation), déterminée par un grands nombre de facteurs tels que le poids, la taille, le sexe, l'âge, l'état physiologique, le régime alimentaire, l'activité physique, la prise de certaines substances, etc.
La dépense énergétique liée à l'activité physique> comprend la dépense énergétique additionnelle au-dessus de la DER, à la fois au cours de l'exercice et après celui-ci pendant toute la durée de retour aux conditions de repos. Chez l'homme et la femme sédentaires, ou moyennement actifs, elle représente environ 30 à 40 % de la DER. Elle peut devenir le principal facteur de la modification de la dépense énergétique dans certaines professions nécessitant un travail musculaire important, ainsi que chez les adeptes d'activités physiques intenses et les grands sportifs. Pour toutes les activités qui impliquent un déplacement des individus, les dépenses dépendent directement du poids corporel; elles peuvent donc être exprimées en multiples de la DER.
Les dépenses liées à l'ingestion et à la digestion des aliments et au métabolisme des nutriments ne représente qu'environ 8 à 10 % de l'énergie ingérée, donc de la DEJ, et sont très peu variables (fractionnement des repas, régime particulier). Elles peuvent être également exprimées en fonction de la DER.
C'est pourquoi la DEJ ou Dépense Energétique Journalière est maintenant évaluée en multiples du Métabolisme de Base ou DER pour toutes les catégories de la population. Elle repose sur la prédiction du métabolisme de base et sur l'évaluation des dépenses énergétiques liées aux diverses activités de la vie courante qui incluent aussi celles liées à l'effet thermique des aliments.
La prise en compte de la consommation de caféine ou tabac, ainsi que les facteurs tels que la stature, la nervosité ou l'effet "cliquet" (effet engendré par la succession des pertes puis reprises de poids avec les régimes dit "yo-yo") peuvent avoir une influence plus ou moins importante sur la DER, donc la DEJ.
En cas de besoin ou de situation particulière, les dépenses liées à la thermorégulation, à la grossesse ou à la lactation doivent être ajoutées aux apports conseillés en énergie ainsi calculés (équivalents à la DEJ et exprimés dans la pratique en Calories ou kilocalories).
Le groupe d'experts a également décidé que les besoins en énergie seraient déterminés à partir des dépenses énergétiques estimées, plutôt qu'à partir des résultats d'enquêtes alimentaires. En effet, de nombreuses études ont montré que les apports alimentaires sont sous-évalués de 10 à 30 % selon les catégories de la population.
Conformément aux recommandations officielles, la DEJ ou Dépense Energétique Journalière est calculée à partir de l'évaluation de la DER ou Métabolisme de Base et du NAP ou Niveau d'Activité Physique qui dépend des dépenses énergétiques liées à l'activité physique. A partir des résultats de nombreuses études, les diverses activités recensées ont été réparties en 6 catégories pour le calcul simplifié et approché des dépenses énergétiques journalières...
DEJ = DER x NAP
La DEJ ou Dépense Energétique Journalière est classiquement subdivisée en plusieurs parties :
La DER ou Dépense Energétique de Repos ou encore Métabolisme de Base.
La dépense d'énergie liée au travail musculaire au cours de l'activité physique.
Les dépenses liées à la digestion des aliments et au métabolisme des nutriments (effet thermique des aliments).
Les dépenses liées au maintien de la température interne du corps ou thermorégulation.
Le Métabolisme de Base ou DER est l'énergie dépensée en restant au repos complet, allongé, éveillé et calme, 8 à 12 heures après un repas ou une activité physique, à une température ambiante neutre en terme de thermorégulation (18 à 20°C). Il représente en moyenne 60 à 65 % de la DEJ et dépend principalement de l'importance de la masse cellulaire active (dont la masse maigre est une représentation), déterminée par un grands nombre de facteurs tels que le poids, la taille, le sexe, l'âge, l'état physiologique, le régime alimentaire, l'activité physique, la prise de certaines substances, etc.
La dépense énergétique liée à l'activité physique> comprend la dépense énergétique additionnelle au-dessus de la DER, à la fois au cours de l'exercice et après celui-ci pendant toute la durée de retour aux conditions de repos. Chez l'homme et la femme sédentaires, ou moyennement actifs, elle représente environ 30 à 40 % de la DER. Elle peut devenir le principal facteur de la modification de la dépense énergétique dans certaines professions nécessitant un travail musculaire important, ainsi que chez les adeptes d'activités physiques intenses et les grands sportifs. Pour toutes les activités qui impliquent un déplacement des individus, les dépenses dépendent directement du poids corporel; elles peuvent donc être exprimées en multiples de la DER.
Les dépenses liées à l'ingestion et à la digestion des aliments et au métabolisme des nutriments ne représente qu'environ 8 à 10 % de l'énergie ingérée, donc de la DEJ, et sont très peu variables (fractionnement des repas, régime particulier). Elles peuvent être également exprimées en fonction de la DER.
C'est pourquoi la DEJ ou Dépense Energétique Journalière est maintenant évaluée en multiples du Métabolisme de Base ou DER pour toutes les catégories de la population. Elle repose sur la prédiction du métabolisme de base et sur l'évaluation des dépenses énergétiques liées aux diverses activités de la vie courante qui incluent aussi celles liées à l'effet thermique des aliments.
La prise en compte de la consommation de caféine ou tabac, ainsi que les facteurs tels que la stature, la nervosité ou l'effet "cliquet" (effet engendré par la succession des pertes puis reprises de poids avec les régimes dit "yo-yo") peuvent avoir une influence plus ou moins importante sur la DER, donc la DEJ.
En cas de besoin ou de situation particulière, les dépenses liées à la thermorégulation, à la grossesse ou à la lactation doivent être ajoutées aux apports conseillés en énergie ainsi calculés (équivalents à la DEJ et exprimés dans la pratique en Calories ou kilocalories).