L'aspartame est un édulcorant artificiel qui, une fois consommé, se décompose en trois éléments : l'acide aspartique, la phénylalanine et le méthanol. L'aspartame a été adopté en tant que produit propre à la consommation dans plus de 100 pays à travers le monde, mais il est évident que chacun des composants chimiques de l'aspartame peut avoir des effets potentiellement toxiques...
Il est curieux que les études sur l’innocuité de l’aspartame financées par l’industrie aillent invariablement en faveur de l’aspartame, alors que les recherches indépendantes disent presque toujours le contraire.
Il n’y a pas eu d’études à long terme sur l’homme qui prouve l’innocuité de l’aspartame, mais plusieurs études ont eu lieu sur les animaux et l’une de ces études parue en 2006 est particulièrement préoccupante. Dirigée par la Fondation européenne Ramazzini en Italie, cette étude a découvert que l’ingestion à long terme de l’aspartame chez les rats augmente les risques de différentes formes de cancer et cela même avec des doses inférieures à la limite officielle. En Europe, un apport de 40 mg d’aspartame par kilo et par jour est considéré comme sûr. Pourtant un risque accru de cancer a été observé chez les rats consommant seulement la moitié de cette dose.
Ramazzini a immédiatement poursuivi d’autres recherches dans lesquelles des rats ont été exposés à l’aspartame pendant la grossesse et après la naissance. Elles jugent que la progéniture produite par ces grossesses a aussi un risque accru de cancer. L’exposition au cours de la grossesse augmente également le risque. À la lumière de ce genre de témoignage, comment peut-on encore être d’accord pour que l’aspartame soit vendu et consommé par des hommes, des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des foetus en développement ? Parce que nos autorités réglementaires l’approuvent.
Cependant, les choses sont peut-être sur le point de changer. The Huffington Post a récemment rapporté que la FDA pourrait interdire la consommation d’aspartame. Selon le professeur Sam Epstein, expert en prévention du cancer et professeur émérite à l’Université de l’Illinois à Chicago, « Suivant les dispositions expresses de la loi de Delaney de 1958 qui exige une interdiction automatique des additifs alimentaires cancérigènes, il est prévu que le Dr Margaret Hambourg qui vient d’être nommée commissaire de la santé publique à la FDA, et incitée par des avocats, émette rapidement une interdiction d’utiliser l’aspartame. »
Le Dr Epstein affirme que «l’aspartame est un édulcorant peu calorique, ce qui aide les gens à contrôler leur poids.» Mais nous ne savons pas vraiment si c’est vrai, car aucune étude sérieuse n’a démontré que l’aspartame (ou d’autres édulcorants artificiels) aide la perte de poids. Peut être que l’aspartame pourrait entraîner une perte de poids grâce au fait qu’il favorise le cancer ?
(Par le Dr. John Briffa, médecin basé à Londres, journaliste en médecine, spécialisé dans la nutrition et la médecine naturelle.)
Il est curieux que les études sur l’innocuité de l’aspartame financées par l’industrie aillent invariablement en faveur de l’aspartame, alors que les recherches indépendantes disent presque toujours le contraire.
Il n’y a pas eu d’études à long terme sur l’homme qui prouve l’innocuité de l’aspartame, mais plusieurs études ont eu lieu sur les animaux et l’une de ces études parue en 2006 est particulièrement préoccupante. Dirigée par la Fondation européenne Ramazzini en Italie, cette étude a découvert que l’ingestion à long terme de l’aspartame chez les rats augmente les risques de différentes formes de cancer et cela même avec des doses inférieures à la limite officielle. En Europe, un apport de 40 mg d’aspartame par kilo et par jour est considéré comme sûr. Pourtant un risque accru de cancer a été observé chez les rats consommant seulement la moitié de cette dose.
Ramazzini a immédiatement poursuivi d’autres recherches dans lesquelles des rats ont été exposés à l’aspartame pendant la grossesse et après la naissance. Elles jugent que la progéniture produite par ces grossesses a aussi un risque accru de cancer. L’exposition au cours de la grossesse augmente également le risque. À la lumière de ce genre de témoignage, comment peut-on encore être d’accord pour que l’aspartame soit vendu et consommé par des hommes, des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des foetus en développement ? Parce que nos autorités réglementaires l’approuvent.
Cependant, les choses sont peut-être sur le point de changer. The Huffington Post a récemment rapporté que la FDA pourrait interdire la consommation d’aspartame. Selon le professeur Sam Epstein, expert en prévention du cancer et professeur émérite à l’Université de l’Illinois à Chicago, « Suivant les dispositions expresses de la loi de Delaney de 1958 qui exige une interdiction automatique des additifs alimentaires cancérigènes, il est prévu que le Dr Margaret Hambourg qui vient d’être nommée commissaire de la santé publique à la FDA, et incitée par des avocats, émette rapidement une interdiction d’utiliser l’aspartame. »
Le Dr Epstein affirme que «l’aspartame est un édulcorant peu calorique, ce qui aide les gens à contrôler leur poids.» Mais nous ne savons pas vraiment si c’est vrai, car aucune étude sérieuse n’a démontré que l’aspartame (ou d’autres édulcorants artificiels) aide la perte de poids. Peut être que l’aspartame pourrait entraîner une perte de poids grâce au fait qu’il favorise le cancer ?
(Par le Dr. John Briffa, médecin basé à Londres, journaliste en médecine, spécialisé dans la nutrition et la médecine naturelle.)